Étudier avec ou sans Musique ? Les Secrets d’une Concentration Optimale

Avec ou sans musique ? Vous vous êtes déjà surement poseé cette question à plusieurs reprise, lors de vos sessionzs de travail ou de révision. Certains affirment que la musique les aide à se concentrer, tandis que d’autres préfèrent le silence pour décupler leur aptitude. Quelle approche est la meilleure ? Quelle attitude adopter lorsqu’on ressent soudainement le besoin de motivation ou d’un « peps » pour venir à bout d’une tâche pas simple ?

Dans cet article, nous allons essayer de démêler le vrai du faux, pour comprendre les impacts de la musique sur nos sessions de travail, particulièrement nos révisions, et enfin trancher.

Une question d’interférence

La musique : sons, énergies et vibrations

La musique est bien plus qu’un simple bruit de fond. C’est une composition de fréquences, de sons et de vibrations qui transportent un message, une émotion, ou un état d’esprit. Ces vibrations peuvent résonner avec nous et influencent notre état mental.

Le corps humain, une caisse de résonnance

Selon l’état dans lequel nous nous trouvons, une énergie particulière émane de nous, comme un parfum subtil ou un rythme unique propre à cet instant. Il s’agit d’un cocktail particulier de nos émotions, nos pensées, notre état d’esprit à un moment donné.

Travailler en musique signifierait donc faire se rencontrer différentes énergies – celle de notre propre état intérieur et celle véhiculée par la musique. Ces deux énergies en se rencontrant peuvent se superposer et créer ce qu’on appelle des interférences.

Interférences : Constructives ou destructives ?

Ces interférences peuvent être :

• Constructrices : Les ondes s’amplifient mutuellement, créant un effet harmonieux. Cela peut arriver si les énergies portées par la musique résonnent parfaitement avec notre état émotionnel. Dans ce cas, la musique crée une sorte de bulle protectrice qui nous enveloppe et nous isole des distractions extérieures, amplifiant au passage notre concentration.
  • Exemple : Lorsqu’on écoute une musique classique ou instrumentale qui accompagne doucement notre humeur sans l’agiter, elle peut aider à nous plonger dans un état de flow, où les tâches difficiles semblent plus faciles à accomplir.
• Destructrices : Les ondes se neutralisent ou s’opposent, ce qui crée une dissonance. Cela arrive lorsque la musique nous perturbe, en nous sortant du « mood » de travail et en nous détournant de nos révisions. On peut alors se retrouver à fredonner la chanson, ou à penser à des moments qui n’ont rien à voir avec la tâche à accomplir.
  • Exemple : Une musique rythmée et énergique avec des paroles peut nous entraîner dans un état plus « ludique », comme si on était en train de s’amuser plutôt que de se concentrer. Cela nuit à l’efficacité.
• Nulle : Il arrive aussi que la musique n’ait quasiment aucun effet. Elle devient un simple bruit de fond qui consomme un petit pourcentage de notre attention, sans pour autant influencer notre performance. Elle n’améliore ni ne détériore notre concentration. Attention, dans certains cas celle-ci peut grignoter notre attention et nous fatiguer (nous vider de notre énergie) peu à peu et devenir une interférence destructive au fur et à mesure que le temps passe.
  • Exemple : Des musiques d’ambiance (comme celles jouées dans des cafés) peuvent parfois devenir de simples fonds sonores, qui n’interfèrent pas vraiment avec notre productivité mais qui ne l’améliorent pas non plus.

Le choix de la musique : Une décision basée sur l’objectif

Il est important de noter que choisir d’écouter de la musique ou de travailler en silence doit être un choix intentionnel, basé sur un objectif. Que ce soit pour trouver de la motivation, se concentrer ou se détendre, la musique ne doit pas être une habitude automatique.

Une fois l’objectif atteint, chez ScolarBridge nous recommandons de reconsidérer l’utilisation de la musique. Rien ne vous contraint à écouter de la musique pendant toute la durée des révisions ou des sessions de travail. Il est tout à fait possible de commencer avec de la musique pour se « mettre dans le mood », puis de continuer en silence lorsque la concentration est maximale. Cette flexibilité est essentielle pour adapter ton environnement à chaque étape de son travail.

Comment discerner ? Un « reset » mental pour une concentration optimale

Il est important de ne pas sous-estimer le pouvoir du silence pendant les révisions. Même si la musique peut être bénéfique dans certaines phases du travail, le silence peut agir comme un véritable « reset » mental. En intercalant des moments de silence entre des sessions musicales, tu permets à ton cerveau de se recentrer et de se reposer des stimuli auditifs. Le silence offre un espace pour calmer l’esprit et assimiler les informations plus efficacement.

Un bon équilibre entre musique et silence peut donc non seulement prévenir la fatigue cognitive due à une surexposition sonore, mais aussi aider à prolonger ta capacité de concentration. Cela peut également t’aider à basculer d’un temps avec musique à un temps sans musique de manière totalement naturelle sans effort. Tu pourras alors commencer tes révisions avec de la musique pour te mettre en action, puis alterner avec des pauses silencieuses pour recharger ton attention avant de reprendre avec ou sans musique. Cette alternance te permet de tirer parti des avantages des deux approches, tout en évitant l’épuisement mental.

Conclusion : Musique ou silence ?

Il n’y a pas de meilleur choix. La musique peut être une alliée puissante pour résonner avec notre énergie intérieure et nous protéger des distractions extérieures. Cependant, elle peut aussi devenir une force destructrice qui nous éloigne de nos objectifs ou simplement être un élément neutre.

L’important est de comprendre son propre rythme de travail, d’expérimenter différents types de musique (ou de silence) et d’adapter l’environnement à la tâche à accomplir. Que l’on préfère une musique apaisante, une ambiance de café, ou le silence complet, il est important de choisir ce qui nous permet d’atteindre un état de concentration optimal. Et surtout, être prêt à ajuster son choix en fonction des moments et des objectifs de la session de travail !

Chez ScolarBridge, nous nous engageons à accompagner chaque élève dans son parcours vers l’excellence, en lui transmettant les meilleurs astuces et conseils, main dans la main avec les parents.

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